peintures, photos, installation
du 8 novembre au 4 décembre 2010
vernissage le mercredi 10 novembre à 18 hsalle Espalioux, rue Jules-Amouroux à Pamiers
"Souvenir de mon premier Tintin, Les Sept Boules de cristal : la figure dont on ne sait vraiment si elle est rêvée ou non de Raspar Capac, puis je découvrirai d'autres images marquantes, impressionnantes, issues des cauchemars de la Raison, comme la Marque jaune, dans la lecture des Harry Dickson de Jean Ray, que celui-ci, après les avoir traduits du néerlandais, décida d'écrire lui-même, s'inspirant seulement des superbes couvertures des fascicules bon marché de ces années 30 en déployant son imaginaire si particulier et saisissant. Mon enfance, adolescence et aujourd'hui encore, mon âge adulte se sont nourris de littérature dite "populaire" (romans policiers, fantastiques, d'aventures, polars, comics), de films de genre. Je pense au Docteur Mabuse, La Momie incarnée par Boris Karloff, les productions de la Hammer Films, le prédicateur de La Nuit du chasseur. L'univers du roman feuilleton, policier, du pulp du comic américain avec ses couvertures ou celles des Strange grande époque, version française de ces comics, avec les mille, toujours nouvelles, péripéties des super-héros Marvel, bouquins, revues à l'esthétique colorée, pittoresque, les affiches et des images de films aussi me servent de références pour inventer, recréer à partir d'eux.
"Mes tableaux, également, racontent des histoires, et pour beaucoup constituent, de toile en toile, comme une bande dessinée d'une saga complexe, prétexte à y insérer ces références, dans une intrigue à tiroirs, écheveau débridé, illisible en fait, puisque les textes, parfois, y disparaissent, ou que des épisodes s'ouvrent, abandonnés ensuite. Ils jouent, de plus, sur des évocations de peintures de grand maîtres, de figures de cinéma. Ainsi reconnaîtra qui peut le monsieur Arkadin inventé et interprété par Orson Welles.
"J'espère que mon monde, parfois violent, n'en reste, pour autant, pas moins une source de magie, hommage à l'imagination, à la poésie, à l'invention, la mienne, peut-être, celle de mon travail, et, en tout cas, de ces mythologies modernes, rêves à deux sous avec leur merveilleux, tragique et onirisme." Laurent MARGULIEW
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