Avec le réseau des associations d'art plastique en Ariège, Les Mille Tiroirs participent au marché de Noël des artistes à Foix, pendant le week end du 1 et 2 décembre.
Nous présenterons les oeuvres des artistes Golnaz BEHROUZNIA, Sandrine DEUMIER, Junlin LIU, Laurent MARGULIEW, Ayuko MIYAKLAWA, Jérémie VAN ROMPU.
Des oeuvres entre 1 et 300 euros seront proposées au public.

Accrochage de >>SigneS>> au Lycée du Castella, à Pamiers

Aussitôt décrochée de la salle Espalioux, l'exposition SigneS a été accrochée dans la salle Molinié du Lycée de Castella (Pamiers), et pour une période allant du 22 octobre au 3 décembre.








Un grand merci à l'équipe enseignante et au proviseur monsieur Didier Ferré pour leur accueil.
Une salle d'exposition grande ouverte sur le monde lycéen.

"SigneS" pour tous les publics...

Il faut signaler le bel article sur le blog de La Dormeuse et la remercier pour de si pertinentes analyses et références.
Et remercier encore les artistes pour leur travail, à la demande des Mille Tiroirs, qui s'affiche dans les rues de Pamiers.
Les enfants des écoles ont répondu aux sollicitations des maîtresses,
en donnant eux aussi leurs commentaires,

tandis que de plus âgées spectatrices parcouraient le récit interactif de Sandrine
tout cela après quelques discours de circonstances pour présenter l'exposition,
ce dont les tout jeunes spectateurs n'ont rien à faire, ils ont bien raison!

Quelques images de l'exposition en cours

Un grand merci à tous les habitués des Mille Tiroirs et aux nouveaux venus qui se sont déplacés pour le vernissage de "SigneS".
Voilà une image de l'installation de Sandrine Deumier
Et voilà une image de quatre panneaux installés par Ayuko Miyakawa, peints il y a quelques mois...
et voilà trois tableaux peints spécialement pour l'exposition,
et voilà les deux artistes peu après l'accrochage.

Exposition SIGNES, avec Sandrine Deumier et Ayuko Miyakawa, du 21 sept au 20 octobre

Vernissage le 21 septembre à 18h30, Salle Espalioux, Pamiers.

Les deux artistes réunies pour cette exposition intitulée « Signes » abordent chacune très différemment la place du signe dans l’œuvre d’art plastique.



Sandrine Deumier présente « Love Game », installation composée de sculptures, de dessins et d’une vidéo - poésie sonore interactive. Elle se situe au cœur de cette modernité, qui voit les plasticiens revendiquer pleinement la notion d’art total, en utilisant toutes les techniques à leur disposition, y compris les technologies numériques. L’écrit est présent chez elle sous forme visuelle, quand il recouvre certaines sculptures, et sonore, dans son récit interactif.


Ayuko Miyakawa enseigne la calligraphie japonaise. Elle peint à l’encre de Chine des compositions qui incluent des signes, ou dont le signe est l’élément plastique dominant. Avec le Kanji (idéogramme) signifiant « eau », répété sur sa toile, elle énonce l’eau et suggère la fluidité, l’état d’impermanence. Dans certaines de ses autres toiles, le signe n’est pas présent de façon explicite, mais néanmoins certaine.

Réunir dans une même exposition Sandrine Deumier et Ayuko Miyakawa nous permet de confronter deux visions très distinctes de la place du signe dans l’œuvre plastique.

Chez Sandrine Deumier, le signe est frontalement utilisé pour construire le mot, puis pour déconstruire la narration. Son travail, qui ne se refuse aucun des moyens d’expression possibles ici et maintenant, est pleinement représentatif de cette génération de jeunes plasticiens qui, sans complexes, dépassent le post-modernisme pour aller vers un art pluri-média.


Chez Ayuko Miyakawa, le signe est déconstruit jusqu’à devenir invisible – et néanmoins il constitue l’architecture de ses compositions, qu’elles soient encore figuratives, ou totalement abstraites. C’est dans la tension entre la présence et l’absence du signe, la figuration et l’abstraction, que se situe toute la pertinence et la force de son travail. Son œuvre nous parle d’un temps où le signe pourrait être amené à disparaître. Et quoi, alors ? Le chaos, ou la libération ? Mais peut-être nous parle-t-elle aussi d’un temps où le signe ne serait pas encore inventé ?

Autant chez Sandrine Deumier que chez Ayuko Miyakawa, on appréciera cette économie de moyens, cette élégance dans le trait, cette volonté de laisser au spectateur une liberté de regard. Une liberté en face de leur œuvre, qui pourrait s’appeler le plaisir, au sens où Roland Barthes parlait de « plaisir du texte », ce moment où le lecteur, le spectateur rentre dans une relation de co-construction avec l’oeuvre.


Matt Hilton

de La Franqui à Ramonville
assemblages, peinture, estampes, texte

du 1er au 31 mars 2012
salle Espalioux, rue Jules-Amouroux à Pamiers
ouvert les mardis, mercredi  et vendredis de 14 h à 18
et le samedi de 10 h 30 à 13 h
Entrée libre

vernissage le vendredi 2 mars à 18 h 30
 
crédit photo : Gérard Bayssière
crédit photo : Gérard Bayssière

crédit photo : Gérard Bayssière
crédit photo : Gérard Bayssière

"Isolement magnifique,
le monde grouille autour de moi car j'ai fait mes calculs autrement.
Si je me trouve seul, dépassé ?
Évidemment il y a un "zéro" dans mes formules,
ou, plutôt croire,
signe d'infini. 


















"Non, je me sens faire partie de la tribu vaste des nomades à pas lents, ouvert au hasard, muni d'une certaine philosophie de contentement, bien à l'aise avec le monde physique tel qu'il est, pourvu d'un esprit vif...
Matt Hilton, extraits du livret"De la Franqui à Ramonville"

en vente 40 € - contact Matt Hilton : apwbee@gmail.com
"Le travail c'est le déplacement des objets dans l'espace, exister maintenant, travailler maintenant, qu'est-ce qu'on veut dire par ça ? Avoir la tête isolée, pleine de préoccupations abstraites, qui mènent parfois à taper sur le clavier... ?

Le travail pourrait-il être compris aussi comme le roulement des pieds sur les sentiers des dépossédés - ou plus, dans mes heures d'éveillé voyant entièrement la levée et la chute de la lumière, de l’énergie - ma main fabriquant en quelques dimensions alors... 
 
Etant donné notre qualité d'étranger, mes camarades connus et inconnues, sommes-nous simplement des nomades ou des bruits qui passent, toujours en train de négocier avec les règles visibles et invisibles de ce terrain mondain ?

 Ma manière de travailler c'est d'imaginer ou plutôt construire des filets pour voir qu'est-ce qui peut donc être attrapé. Par hasard je me suis trouvé en France sans domicile fixe avec le désir de faire ma vie ici.

 Mais étant quoi/qui ? Immigré, expatrié, exilé ? Je me souviens d'une tradition ancienne où il faut traverser trois fleuves avant d'être établi (évidemment en rapport avec les nécessités d'exogamie). J'ai fait plusieurs détours comme une bête chassée et était inondé par quelques hallucinations avant que, petit à petit, les vendanges s’annoncent et les fleuves la Berre l'Aude et l'Hers soient traversés."
Matt Hilton 

peinture sur carton découpé - 60 x 60 cm

carton peint à découper 60 x 60 cm
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