C'est une première!
Les Mille Tiroirs organisent une exposition au mois de décembre, intitulée "Images / Passages". Photographies et performance seront exposés en différents endroits de la ville de Pamiers, médiathèque, lycées, librairies et autres lieux à découvrir.
Réunis autour des thématiques du rite, du passage et de la fête, les plasticiens sélectionnés sont allés pour certains au Japon - Cécile Brun - photographier les Matsuris, ces fêtes votives traditionnelles toujours bien vivaces. Comme en écho, Eric Sinatora a photographié les fêtes traditionnelles dans l'Aude, et notamment à Poma, avec un regard d'ethnographe.
Karine Labrunie, déjà exposée cette année pour les Mille Tiroirs, est repartie en résidence au Liban, d'où elle ramène une série sur les autels familiaux, qui portent la trace des violences que connaît ce pays.
Suzie Chaney, elle, n'est pas allée chercher dans le monde des morts pour sa série "Ghosts", mais elle a récolté de vieux appareils photos argentiques, dont elle a développé les photos oubliées : de minces voilages apparaissent, des inconnus surgissent d'on ne sait où, ces fantômes si familiers que nous reconnaîtrons, peut-être...
Fabienne Roux a déniché des photos dans des vide-greniers. Elle a gratté, coupé, collé, peint, donnant à ces corps extraits du passé une nouvelle identité.
Enfin, Marion Blanc a développé des photos personnelles, issues de son roman familial, sur du papier thermosensible. Elle invite le public, au cours d'une performance, à insérer ces photos sur une base qui révèlera des images, qui génèrera des mots enregistrés, une histoire... et peut-être une surprise.
Un article de La Dépêche du Midi...
Un article de La Dépêche du Midi sur l'installation dans la médiathèque de Pamiers d'une co-production des Mille Tiroirs.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/23/1759272-pamiers-une-mue-bleue-qui-surprend.html
http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/23/1759272-pamiers-une-mue-bleue-qui-surprend.html
Une interview du coordinateur culturel des Mille Tiroirs
Interview sur Radio Transparence de Xavier Malbreil, coordinateur culturel des Mille Tiroirs, présentant la saison de la structure.
Quelques vues de l'exposition "Lefebvre/Montourcy: Intersections"
Le vernissage passé, voilà le temps de quelques photos, salle vide, des oeuvres d'Elodie Lefebvre et d'Alexandre Montourcy.
Mais avant, signalons l'excellent article de Christine Belcikowski sur son site La dormeuse, et remercions les élus, qui sont venus participer à ce moment festif, Ginette Rousseau-Fotti, adjointe à la culture à la ville de Pamiers, Louis Claeys, adjoint sans étiquette, et Alain Fauré, député de l'Ariège.
Elodie Lefebvre, "Précipités"
"Cropped"
Alexandre Montourcy
Mais avant, signalons l'excellent article de Christine Belcikowski sur son site La dormeuse, et remercions les élus, qui sont venus participer à ce moment festif, Ginette Rousseau-Fotti, adjointe à la culture à la ville de Pamiers, Louis Claeys, adjoint sans étiquette, et Alain Fauré, député de l'Ariège.
Elodie Lefebvre, "Précipités"
"Cropped"
Alexandre Montourcy
Nous espérons vous voir nombreux pour le vernissage de l'exposition "Lefebvre / Montourcy : Intersections". Vendredi 20 septembre, 18h30, salle Espalioux, rue Jules Amouroux, 09100 Pamiers.
Voilà une présentation de l'exposition.
Voilà une présentation de l'exposition.
INTERSECTIONS
montrera le travail de deux artistes qui tous deux ont des pratiques
artistiques expérimentales, n’hésitant pas à se saisir de
techniques et de matériaux destinées à de tout autres usages. Tous
deux font dialoguer un travail de sculpture novateur avec un travail
rigoureux, et plus classique, de dessin. C’est pourquoi il était
tentant de les associer pour cette exposition qui invite le
spectateur à cheminer dans un questionnement qui est le propre des
artistes contemporains, autour de la technique – mais les grands
artistes n’ont-ils pas été aussi de grands expérimentateurs ?
– et de la place de l’artiste dans un monde de plus en plus
complexe. Ce que nous disent Elodie Lefebvre et Alexandre Montourcy,
c’est que notre époque est certes complexe, mais que la curiosité
et l’ouverture d’esprit sont les plus belles armes pour pouvoir
s’y orienter !
Les artistes sont les
éclaireurs du temps présent. Ils tracent des lignes obliques,
dessinent des intersections qui parfois nous éclairent, avec la
surprise d’une révélation.
En cette occasion, Elodie Lefebvre nous a fait le plaisir de
proposer aux Mille Tiroirs une coproduction pour une nouvelle œuvre.
Nous aurons donc le plaisir d’accueillir une nouvelle œuvre
intitulée « Les précipités », créée spécialement
pour cette exposition.
Cette nouvelle
sculpture consistera en un moulage de corps en élastomère bleu
inclus dans une structure composée d’un socle en béton et de deux
plaques de plexiglas. Le corps-sculpture sera saisi entre deux
plaques transparentes où il apparaîtra comme ces exposés
anatomiques présentés autrefois dans les cabinets de curiosités ou
dans les musées de sciences naturelles.
Vous pouvez avoir un aperçu du travail de Alexandre Montourcy sur une vidéo réalisée par un membre des Mille Tiroirs, Jean-Luc Damblé.
Le programme des expositions pour la saison 2013 - 2014
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Titre :
« Lefevre – Montourcy : Intersections »
Artistes :
Elodie Lefevre. Alexandre Montourcy.
Dates :
Vendredi 20 septembre – jeudi 17 octobre.
Vernissage le 20
septembre, 18h30.
Visites le mardi, mercredi, vendredi, de 14h à 18h. Autres jours sur demande.
Visites le mardi, mercredi, vendredi, de 14h à 18h. Autres jours sur demande.
Lieu :
salle Espalioux, rue Jules Amouroux.
Description : Cette exposition réunira deux plasticiens
Elodie Lefevre et Alexandre Montourcy. Elodie Lefevre est une plasticienne confirmée,
en France comme à l'étranger, régulièrement exposée dans des endroits comme
l’Espace Ecureuil, la Caza d’Oro. Elle aime travailler avec des matériaux peu
conventionnels, comme cet élastomère dont elle s’est servie pour faire des
moulages de corps humains, qui résonnent fortement dans un imaginaire collectif
nourri des croisements entre la science et la fiction.
Alexandre Montourcy, jeune plasticien issu des Arts
Décoratifs de Limoge et des Beaux Arts de Toulouse, a déjà remporté plusieurs
concours internationaux en sculpture et en dessin. Lui aussi expérimente des
techniques et des matériaux originaux, tout en gardant une maîtrise technique
et un savoir-faire évidents, issus d’études traditionnelles.
Ces deux artistes, sans se concerter, nous livrent des
variations autour des nouvelles formes de la sculpture, et des croisements
féconds avec la trace dessinée.
![]() |
(c) Alexandre Montourcy. |
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Titre :
« La peinture est morte ? »
Artistes :
Jérémie van Rompu, Julie Laporte, Nicolas Souchet, Yvon Saillard.
Dates :
24 janvier – 21 février 2014
Vernissage le vendredi
24 janvier, 18h30.
Visites le mardi, mercredi, vendredi, de 14h à 18h. Autres jours sur demande.
Visites le mardi, mercredi, vendredi, de 14h à 18h. Autres jours sur demande.
Lieu :
salle Espalioux, rue Jules Amouroux.
Description :
Depuis les années 60 et l’art conceptuel, nombreux ont enterré la peinture. Dans
certaines écoles des Beaux Arts, on ne l’enseigne plus que marginalement.
Pourtant, de jeunes artistes continuent de s’emparer de la peinture, revisitant
les classiques que sont la peinture animalière, la vanité, la nature morte. Et
si la peinture n’était pas morte ?
-
Titre :
« La ville est à peindre »
Artistes :
Centaur, Fabien Bedel,
Dates :
04 avril au 25 avril 2014Vernissage le vendredi 04 avril 2014
Visites le mardi,
mercredi, vendredi, de 14h à 18h. Autres jours sur demande.
Lieu :
salle Espalioux, rue Jules Amouroux.
Description :
Le street art est maintenant dans les musées. Qu’il s’agisse de Banski, de Miss
Tic, de Centaur, et de quelques autres encore, c’est un genre à présent bien
établi dans la peinture, qui oscille entre les murs de la ville et les cimaises
des galeries. Mais certains artistes peignent aussi la ville sans passer par
ses murs, alors que l’inspiration des pratiques artistiques urbaines est
évidente. Comment s’opère le choix du média, comment la ville s’imprime-t-elle
dans l’imaginaire des artistes…voilà ce que cette exposition permettra
peut-être d’élucider.
La Triennale ESTAMPADURA s'installe bientôt à Pamiers
ESTAMPADURA... pays invité, l'Allemagne!
L'exposition en partenariat avec l'association ESTAMPADURA durera du 6 mai au 1° juin. Vernissage le vendredi 10 mai, 18h30.
La triennale ESTAMPADURA,
en partenariat avec Les Mille Tiroirs, présente les œuvres d'artistes
allemands, qui témoignent de la vitalité et de la diversité des procédés de
l'estampe.
Pratiquée depuis le XI°
siècle, l'estampe a accompagné les mouvements d'échanges culturels à travers
l'Europe.
L’estampe originale est une impression sur papier dont l’artiste a
lui-même composé le dessin. L'artiste peut faire le tirage lui-même, ou passer
par les services d'un lithographe ou d'un taille-doucier, selon la technique
choisie. Le dessin peut être gravé sur métal (eau forte, burin, pointe sèche,
aquatinte, manière noire), sur bois , lino… (taille d’épargne, collographie),
sur pierre (lithographie), à travers un écran (sérigraphie), ou à travers une
découpe (pochoir).
Une estampe originale est un tirage numéroté et signé par l'artiste.
Les artistes allemands
présentés au cours de cette triennale sont :
BAUER Karin
BORCHERDING Eiko
DREGELOW Frank
FOLMER Wolfgang
JAXY Constantin
JAWORSKA Renata
KREMPEL Uschi
SCHATZMULLER Ute
SCHIERHOTZ Uwe
SEREDENKO Oleksandr
SOHIEFER Welf
THÖLIN CHITTENDEN Katarina
WERBIN Suzanne
WESSLER Paul
L'artiste
régional invité est Martin WARE (c) Martin WARE
L'exposition "Les métamorphoses de la photographie"
Un article sur le blog de la Dormeuse, un article dans Ariège News, un article dans La dépêche, et un autre encore dans Le Petit Journal (Ariège), pour une exposition qui a enregistré un pic de 70 visites sur une journée, scolaires et adultes, le vendredi 22 mars. Merci à tous.
Quelques images de l'exposition.
Nicolas Baudouin pratique ce qu'il nomme la post-photographie. Il ne prend pas lui-même les clichés, et s'affranchit de "l'instant décisif". De fait, il déplace ce fameux instant, qui devient celui du choix, puis du retraitement de l'image.
Les premières séries de "Google Steet" de Nicolas Baudouin portent la marque d'un dispositif technique moins performant que les prises de vue actuelles. Mais ces tons fanés, ces pixels épais, n'en ont pas moins de charme, surtout quand ils citent le "baiser de l'hôtel de ville", ou quand ils donnent à un Vélib une touche proche de nos vieux "Solex".
Les triptyques proposent d'associer trois images entre elles, sans que l'on sache quel critère d'association a été choisi par l'artiste. Ces rébus visuels sont fort appréciés des enfants, qui y montrent, évidemment, une perspicacité imparable. Trouver le rapport entre une saucisse dans la saumure et un grain de peau orné de taches de rousseur...
Matthieu Fappani a montré une diversité de techniques remarquable et remarquée. La photographie devient le matériau de base à partir duquel s'orienter vers la peinture, la sculpture, l'installation. La photographie s'est définitivement affranchie de cette fameuse "perte d'aura" : elle est la terre à modeler, le tube de couleur, à partir desquels le plasticien crée de nouvelles formes.
Les portraits transférés sur plastique thermoformé de Matthieu Fappani demandent à être regardés sous plusieurs angles différents, comme s'il s'agissait d'une anamorphose...mais de quel monstre, de quel héros? De fait, on ne sait jamais quel image privilégier et si le plus monstrueux n'est pas le plus évident. Ce qui est montré est forcément vrai.
Tel ce personnage composite, avec ces oreilles démesurées, yeux clos pour laisser le spectateur le dévisager en douceur, et s'accoutumer de sa nature ambivallente, homme-lapin, ou homme-chauve-souris, étrangement serein, malgré le support déchiré, recomposé, du fond
Karine Labrunie met en scène des cadres photo numérique, le dernier en date des médias, après le tableau, la photo, l'écran vidéo. Qu'un artiste s'empare des derniers états de la technique et en fasse sa chose, la détourne, l'utilise, lui fasse rendre ce pour quoi elle n'avait pas été conçue à l'origine, quoi de plus réjouissant! Quoi de plus normal?
De beaux et innatendus effets de sens attendent ceux qui restent devant ces cadres photo, composés d'images propriété de l'artiste, d'images issus d'un fonds familial, et d'images chinées au hasard. Ce matelot avec le mot "Vérité" écrit sur son béret, clin d'oeil de la photographe à la photographie, dont on a pu croire, un temps, qu'elle était une part du passé, un morceau de réel innocent... alors que l'on sait que toute photo - même documentaire - est une mise en scène.
D'origine franco-libanaise, Karine Labrunie a effectué de nombreux séjours au Liban, interviewant, photographiant les familles. La traversée des années de guerre civile lui a donné matière à d'émouvantes captations, dont ces photos sont le témoignage.
Quelques images de l'exposition.


Exposition "Les métamorphoses de la photographie"
Chers amis des Mille Tiroirs,
c'est avec plaisir que nous vous annonçons la première exposition de l'année 2013 intitulée "Les métamorphoses de la photographie".
Trois artistes s'étant emparé des technologies numériques pour modifier notre regard sur la photographie seront présentés :
- Nicolas Baudouin,
- Matthieu Fappani,
- Karine Labrunie.
Vous pourrez télécharger le dossier de présentation de l'exposition sur ce lien.
En espérant vous voir très bientôt, salle Espalioux, pour notre vernissage, le vendredi 15 mars, 18h30,
L'équipe des Mille Tiroirs
c'est avec plaisir que nous vous annonçons la première exposition de l'année 2013 intitulée "Les métamorphoses de la photographie".
Trois artistes s'étant emparé des technologies numériques pour modifier notre regard sur la photographie seront présentés :
- Nicolas Baudouin,
- Matthieu Fappani,
- Karine Labrunie.
Vous pourrez télécharger le dossier de présentation de l'exposition sur ce lien.
En espérant vous voir très bientôt, salle Espalioux, pour notre vernissage, le vendredi 15 mars, 18h30,
L'équipe des Mille Tiroirs
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